Aperçu sur les innovations dans le domaine de l’industrie laitière

L’industrie laitière est l’un des secteurs les plus réglementés en France. En effet, les produits finis sont majoritairement destinés à la consommation. Il est donc indispensable de procéder à la normalisation du traitement du lait en effectuant des contrôles à chaque étape de la production. Heureusement, ce processus a beaucoup évolué grâce à l’adoption des nouvelles technologies.

Des animaux en bonne santé pour produire du lait sain et de qualité

La production de lait passe avant tout par l’élevage de mammifères comme les vaches, les brebis ou encore les chèvres. La qualité du produit dépendra principalement de la santé de ces animaux. Ainsi, des contrôles vétérinaires réguliers sont nécessaires pour assurer le développement de l’exploitation.

Une vache qui souffre d’une infection peut produire très peu de lait. Si une épidémie survient, le rendement de la ferme baissera énormément, ce qui réduira les revenus des exploitants. Dans ce domaine, il n’est pas uniquement question de lutter qui affecte l’organisme des animaux. Il faut porter une attention particulière au contrôle de la santé du pis de la vache. Certaines bactéries peuvent proliférer au niveau des mamelles et contaminer le lait. Si ce lait est ensuite consommé, une grave intoxication s’en suivra. Le produit sera alors déclaré impropre à la consommation et le fermier ne pourra plus poursuivre ses activités pour cause de non-respect des normes sanitaires. Afin d’éviter ce cas de figure, il est vivement conseillé de solliciter des professionnels en la matière.

La mammite : véritable fléau pour les éleveurs

Comme cité plus haut, l’infection de la mamelle ou mammite constitue un risque non négligeable pour l’industrie laitière. Cette maladie qui touche les bétails impacte beaucoup sur la quantité et la qualité du lait. Plus encore, elle représente un danger pour la santé publique.

Il est donc indispensable de se concentrer sur des méthodes permettant de faciliter le processus de diagnostic de la mammite. La plus courante est sans aucun doute le comptage de cellules somatiques dans le lait, une solution qui malheureusement n’est pas très efficace.

Heureusement, de nouvelles approches à la fois fiables et faciles à mettre en place ont fait leur apparition. Des chercheurs ont élaboré une technique basée sur des biomarqueurs. Le diagnostic repose sur le dépistage de l’amyloïde. Cette protéine de phase aiguë est sécrétée par les glandes lactifères des vaches touchées par la mammite. Désormais, on peut facilement mesurer la concentration d’amyloïde en versant des substances spécifiques dans du lait. Si le liquide change de couleur, on est face à du lait contaminé.

Afin d’essayer cette méthode, il convient toutefois de s’informer auprès des spécialistes en la matière. Aujourd’hui, les laboratoires peuvent être contactés sur internet. Leurs services s’adressent aussi bien aux grandes fermes laitières qu’aux exploitations de petite envergure.