Sclérose en plaques : symptômes et diagnostic

La sclérose en plaques est une maladie neurologique se traduisant par une inflammation au niveau du système nerveux central. C’est l’une des causes de handicap acquis qui touche près de 100 000 personnes en France avec 3000 nouveaux cas chaque année. La SEP se caractérise par des lésions sous forme de plaques sur la gaine protectrice des neurones causant une dégénérescence des cellules nerveuses et la perte de communication entre le cerveau et les organes périphériques. Comment se présente la maladie, et comment peut-on la diagnostiquer ? Trouvez ici quelques informations sur les symptômes de la sclérose en plaques, et les méthodes permettant de la diagnostiquer.

Quels sont les symptômes de la sclérose en plaques ?

Évolution des symptômes de la sclérose en plaques

Les symptômes de la sclérose en plaques évoluent le plus souvent en 2 phases. La phase dite rémittente, qui apparaît vers l’âge de 30 ans, présentant des poussées de symptômes transitoires qui disparaissent complètement ou partiellement sur une durée d’au moins 24 heures. Les symptômes les plus fréquents sont des troubles de la marche, de la coordination des gestes, de la parole, de la vision, et aussi des troubles urinaires. La seconde est dite phase progressive qui survient 10 à 20 ans après le début de l’affection. Peuvent alors apparaître de nouveaux symptômes, mais d’anciennes manifestations peuvent ressurgir. Les symptômes s’installent et deviennent permanents causant ainsi un handicap cognitif et moteur.

Les signes distinctifs de la sclérose en plaques

Les symptômes d’une sclérose en plaques sont multiples, les plus visibles et plus fréquentes sont :

  • De l’anxiété et de la dépression
  • De la fatigue et de l’épuisement
  • Des fourmillements, engourdissements et picotements dans les bras, les jambes ou le visage ;
  • Des tremblements des membres
  • des troubles de l’équilibre ou des vertiges
  • des troubles de la mémoire et de l’attention
  • Des troubles urinaires et des troubles du transit
  • Des troubles de la vision, une névrite optique et des douleurs oculaires
  • Des troubles de déglutition
  • Des troubles de l’élocution
  • Des douleurs lombaires
  • Des faiblesses musculaires conduisant à des troubles des mouvements

Comment diagnostiquer la sclérose en plaques ?

Le diagnostic de sclérose en plaques est établi par un neurologue. Il peut être posé à partir d’une interrogation, un bon examen clinique et des examens complémentaires.

L’interrogatoire permet de constater les signes de poussées, et d’essayer de déterminer les facteurs déclenchants.

L’examen clinique apporte des précisions sur les symptômes de la sclérose en plaques, de leurs évolutions, et les impacts sur la vie quotidienne du patient.

Les examens complémentaires permettent de confirmer le diagnostic. On peut avoir recours à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), la ponction lombaire.

Comme plusieurs facteurs de la maladie restent encore méconnus, des recherches sont en cours pour apporter plus de connaissance sur cette maladie neurodégénérative. Les recherches au sein de l’Institut du Cerveau — ICM étudie par exemple les cellules réparatrices de la myéline. Il développe aussi des outils d’évaluation de la progression des symptômes et des séquelles afin de proposer des traitements efficaces et personnalisés à des patients en début de maladie.

Sclérose en plaques : une sensibilisation nécessaire

En termes de sensibilisation, la sclérose en plaques tend à être de plus en plus documentée pour informer un maximum de personnes quant à ses symptômes, mais surtout, au sujet des organismes de soutien et de prise en charge de la maladie.

Ainsi, la journée du 30 mai est dédiée à la sclérose en plaques, et de nombreuses campagnes de sensibilisation sont menées afin sensibiliser à propos de cette maladie encore mal connue. La fondation Aserp (Fondation pour l’aide à la recherche sur la Sclérose en Plaques) mène notamment de nombreuses recherches. Durant le mois de mai, elle soutient de nombreuses actions visant à informer et à communiquer autour de ce trouble encore mal connu. Par exemple, en parallèle à la fête des mères, la fondation a effectué une campagne de sensibilisation par le biais d’une collecte de fonds. Ces fonds ont été récoltés par la biais d’une multitude de commerçants, ayant ainsi apporté leur pierre à l’édifice de la recherche.